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Acteurs / Olivier Gourmet

Né le 22 juillet 1963 à Namur (Belgique)

Petit-fils d'un menuisier, Olivier Gourmet grandit à Mirwart, village des Ardennes belges où son père est marchand de bestiaux et sa mère patronne d'un hôtel-restaurant. Il se découvre un talent d'acteur à 13 ans lorsqu'on lui demande de remplacer au pied levé un camarade de classe malade : en une réplique, il fait rire l'assistance. Après avoir hésité entre le journalisme sportif et la comédie, il obtient le Premier prix du Conservatoire de Liège au bout de seulement deux ans. Passé brièvement par le cours Florent, en classe libre, et par l'école des Amandiers de Chéreau (qui le dirigera plus tard dans Ceux qui m'aiment prendront le train), il enchaîne, à partir des années 80, les pièces de théâtre, de Labiche à Claudel.

En 1996, la première apparition au cinéma d'Olivier Gourmet marque les esprits : dans La Promesse, le film-coup de poing de Jean-Pierre et Luc Dardenne, il se révèle saisissant de vérité en père odieux et combinard. Les frères belges, adeptes d'un cinéma brut et citoyen, ont trouvé l'acteur idoine. Ils lui confient alors le rôle du patron dans Rosetta, puis celui d'un menuisier qui engage comme apprenti l'assassin de son enfant dans Le Fils : souvent filmé de dos, le comédien n'en émeut pas moins le Jury du Festival de Cannes qui lui attribue le Prix d'interprétation en 2002. Mais, avant d'être consacré sur la Croisette, le Wallon avait déjà attiré l'attention des cinéastes français, participant à des oeuvres exigeantes (Nationale 7, De l'histoire ancienne), et affichant une prédilection pour les rôles de salauds (Sur mes lèvres en 2001, Sauve-moi).

Très sollicité après son Prix d'interprétation, Olivier Gourmet reste la figure familière d'un cinéma d'auteur pointu (celui de des Pallières ou Eugène Green), mais prend aussi part à des productions plus grand public, comme Le Mystère de la chambre jaune, Les Fautes d'orthographe (2004) ou Les Brigades du Tigre (2006). Mi-ogre mi-prince charmant dans La Petite Chartreuse, il s'attache à révéler la part d'humanité de héros a priori infréquentables (le PDG du Couperet de Costa-Gavras). Son charisme et sa carrure l'orientent vers des personnages qui représentent l'autorité (militaire dans Mon colonel, curé dans Jacquou Le Croquant). Compagnon de Nathalie Baye (Mon fils à moi) ou d'Isabelle Huppert (Home), il occupe une place centrale dans le cinéma hexagonal, comme en témoigne sa participation aux films-événements Coluche d'Antoine de Caunes, Mesrine de Jean-Francois Richet (2008) ou encore Go Fast (id.) d'Olivier Van Hoofstadt. Cet engouement se confirme avec sa participation à Bancs publics (Versailles rive droite) (2009) de Bruno Podalydès et Vénus noire (2010) d'Abdellatif Kechiche. Cependant, Olivier Gourmet n'oublie pas son pays d'origine, en témoigne sa présence pour la seule année 2010 aux castings de Robert Mitchum est mort d'Olivier Babinet et Fred Kihn ou à celui de Blanc comme neige aux côtés de François Cluzet et Louise Bourgoin. En 2011, il donne la réplique à son compatriote Benoît Poelvoorde dans le très attendu Rien à déclarer de Dany Boon.

Films joués par Olivier Gourmet - 33
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