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Artistes / CharlElie Couture

Charlélie Couture ou CharlÉlie Couture (de son vrai nom Bertrand Charles Élie Couture), né le 26 février 1956 à Nancy, est un chanteur, compositeur, peintre, écrivain et photographe français.

Il se revendique comme un artiste "multiste", c'est-à-dire explorant de multiples disciplines artistiques1. Il est cependant connu dans son pays d'origine, la France, avant tout comme un musicien.

Il est le frère de Tom Novembre.

Né à Nancy le 26 février 1956, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts, CharlElie s'inscrit dans le courant « multiste », des artistes pluridisciplinaires dont il est une des références notoires.

En effet depuis plus de vingt-cinq ans, CharlElie poursuit une démarche vers ce qu'il définit comme "l'Art Total", attitude globale consistant à trouver des interconnexions entre les formes d'expressions de l'Homme que sont l'Ecriture, l'Image et la Musique. "J'ai commencé quand j'avais 15 ans. En France, j'ai fait 80 expos. A 12 ans, dans une exposition de peintres dadaïstes que je visitais avec mon père à Nancy, j'ai eu comme le sentiment ébloui que c'était ça qu'il fallait que je fasse."

En 1978, pour sa thèse de fin d'étude il a choisi le thème de « la polymorphie de l’esprit » qu'il explore encore aujourd’hui. À cette occasion, il présente des photos, des textes et des peintures et il auto-produit deux premiers disques « 12 chansons dans la sciure » et Le pêcheur, qui attirent l'attention des professionnels.

À peine trois années plus tard, en 1981, il est le premier artiste français signé par Chris Blackwell sur Island Records, un label Anglo-Américain. Neuf mois plus tard, le succès est au rendez-vous avec l'album « Poèmes rock » enregistré à New-York. La même année, il fonde à Nancy, le groupe "Local à Louer", associant photographes, peintres et poètes et publie à cette occasion le fameux "manifeste de l'Art Rock" où il écrit : "l'Art doit faire la jonction entre le fonctionnalisme de la société industrielle et les aspirations de la culture pop !".

En tant que musicien, il a composé 17 bandes originales de films (dont notamment celle de Tchao Pantin). CharlElie a exposé ses peintures, photos et dessins, en France, en Belgique, en Suisse, aux États-Unis. Musicien et compositeur prolifique, CharlElie a enregistré 23 albums et fait 1500 concerts à travers le monde.

Il a publié une quinzaine d’ouvrages de réflexions, de dessins et de photos. Il a réalisé des affiches pour le tennis comme la finale de la Coupe Davis à Paris et soutenu la candidature de Paris pour les jeux Olympiques Paris 2008. Il a dessiné des logos comme celui de la région Lorraine, conçu le design de montres et créé une collection de chaussures sous la marque "ChElie".

Intéressé par les nouvelles possibilités d'expressions et de communications qu'offrait le réseau Internet, CharlElie fait partie des mille premiers adeptes qu'on a appelé "les pionniers du Web". En 1996 il crée "les champs paraboliques" son site qu'il fait régulièrement évoluer, en utilisant ce nouvel espace de création numérique.

En 2003, c'est en tant qu'artiste plasticien qu'il est invité à participer à un concours pour l'aménagement de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) d'Amiens (Somme). Son dossier franchit les étapes de sélection, jusqu'à ce qu'il fasse partie des trois finalistes soumis au jury. Les projets étaient anonymes. Mais une fois que le jury découvrit qu’il s’agissait de CharlElie, il lui a été reproché son statut de chanteur et à aucun moment le jury n'a examiné son projet. « C'était la négation de tout ce que j'avais tenté depuis toujours ».

Cet événement est donc la raison de son départ pour New-York. CharlElie peut développer là-bas avec liberté sa peinture et son Art qu'il considère dans son pays comme trop défini par l'influence de sa "notoriété musicienne".

Depuis 2004, en exil volontaire, parti pour renaître et continuer de pratiquer l’Art « comme une religion » dans cette ville « comme Babel », entraîné dans un mouvement perpétuel. Hyper productif, en phase avec le monde, il dessine, peint, photographie, récupère, transforme ce qui l’entoure.

Aujourd’hui dans la même logique ne dit-il pas, plein de ressources : « Je suis parti pour me reconstruire, me réinventer ».

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