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Acteurs / Yves Beneyton

Yves Beneyton est un acteur français de théâtre, de cinéma et de télévision, né le 2 août 1946 à Baden-Baden, RFA, où son père Lionel Beneyton, compagnon de la Libération, était aide de camp du Général Kœnig.

Il est le petit fils du sculpteur américain Cecil Howard et le neveu du metteur en scène américain Noël Howard. Depuis 1982 il est marié avec la comédienne Élisabeth Margoni.
Sommaire

Élève de Tania Balachova de 1963 à 1966, Yves Beneyton débute au théâtre Récamier en 1965 dans Les Barbares de Maxime Gorki, mis en scène par Jean Tassot pour le Festival des Jeunes Compagnies. Il enchaîne avec une participation dans Le Capitaine Fracasse, spectacle d'Ariane Mnouchkine adapté par Philippe Léotard d'après Théophile Gautier. En 1966 il joue À Memphis il y avait un homme d'une force prodigieuse de Jean Audureau, sous la direction d'Antoine Bourseiller pour le Festival du Marais, puis L'Éveil du printemps de Frank Wedekind dans une mise en scène de Frédérique Ruchaux au théâtre de Poche-Montparnasse. Il remplace enfin Pierre Clémenti dans Les Idoles de Marc'O avec Bulle Ogier et Jean-Pierre Kalfon pour une tournée en Belgique. La pièce devient en suite un film.

En 1967 il fait ses débuts au cinéma auprès de Marina Vlady dans Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard qui l'engage aussi dans Weekend. Il est ensuite, aux côtés d'Haydée Politoff, l'un des trois protagonistes du film Les Jeunes Loups de Marcel Carné. Suit L'Amour fou de Jacques Rivette aux côtés de Bulle Ogier et Jean-Pierre Kalfon. Cette même année il est à nouveau le partenaire de Bulle Ogier dans Paulina s'en va, premier film d'André Téchiné. Pendant toute cette période, il participe également en tant que batteur au groupe de rock de Jean-Pierre Kalfon et aux films underground de Pierre Clémenti.

En 1968 Yves Beneyton enchaîne plusieurs tournages en Italie et ne rentre à Paris qu'en 1973 après avoir tourné le rôle principal du troisième film de Marco Bellocchio, Au nom du père (Nel nome del padre), avec Lou Castel et Laura Betti. Plusieurs films se suivent alors avec un premier rôle : Le Mariage à la mode de Michel Mardore, en compagnie de Catherine Jourdan et Géraldine Chaplin, Par le sang des autres de Marc Simenon, avec Mariangela Melato, Charles Vanel, Bernard Blier, Francis Blanche, Zerschossene Träume (L'appat/The Bait) du cinéaste autrichien Peter Patzak, en compagnie de Dora Doll, Raymond Pellegrin, Mathieu Carrière et enfin en 1976 La dentellière de Claude Goretta avec Isabelle Huppert. Le succès remporté par le film à Londres entraîne des propositions de tournage en Grande Bretagne et jusqu'en 1983, c'est entre Londres et Paris qu'il partage ses activités.

En 1977 Yves Beneyton revient sur les planches au théâtre de Boulogne-Billancourt et en tournée dans Les Aiguilleurs (The signalmen apprentice), pièce à trois personnages de l'auteur irlandais Brian Phelan, mise en scène et interprétée par Georges Wilson, avec Jacques Dufilho. Il participe aussi à des séries pour la télévision telles que Au plaisir de Dieu de Robert Mazoyer adapté du roman homonyme de Jean d'Ormesson et L'Île aux trente cercueils de Marcel Cravenne, d'après Maurice Leblanc dans lequel il est l'un des partenaires de Claude Jade. Pendant cette même période il est aussi le protagoniste de plusieurs premiers films : Christian Zerbib dans La fuite en avant, avec Bernard Blier et Michel Bouquet, On efface tout de Pascal Vidal, avec Bernard Fresson et Bruno Cremer, Sentinelle de vos espoirs de Jean Marie Sabatié avec Jean-Pierre Kalfon et enfin Sanguine de Christian François, aux côtés de Clémentine Célarié et Mathieu Carrière.

En 1981 il tourne en Suisse Guerre en pays neutre réalisé par Philippe Lefebvre, ainsi que le rôle principal de La Chambre avec Ludmila Mikaël, réalisé par Yvan Butler et primé en 1982 au Festival de Télévision de Monte-Carlo. Il est ensuite l'un des protagonistes de la série Les Poneys sauvages d'après le roman homonyme de Michel Déon, avec Jacques Weber, Michel Duchaussoy et Jean-François Balmer, une réalisation de Robert Mazoyer. Il joue aussi dans Par ordre du Roy aux côtés d'Elisabeth Margoni sous la direction de Michel Mitrani et participe à la première coproduction télévisuelle franco-nippone Le Kimono Rouge (テレビドラマ「ビゴーを知っていますか」) de Yuji Murakami dans laquelle il incarne le peintre caricaturiste français Georges Ferdinand Bigot sur fond de Japon du XIXe siècle. Le film est tourné en double version japonaise et française et obtient un Emmy Award en 1983. Suivent Le Miroir opaque d'Alain Boudet, Les Louves de Peter Duffell, coproduction franco-anglaise d'après Boileau-Narcejac tournée en double version français/anglais, La Croisade des Enfants de Serge Moati (Sept d'Or 1988). Dans les années 1990 il participe aux six premiers épisodes de la série Une femme d'honneur dans le rôle du capitaine Rocher, aux côtés de Corinne Touzet.

Parallèlement à ses activités cinématographiques et télévisuelles, Yves Beneyton revient régulièrement au théâtre. D'abord au théâtre du Petit Montparnasse dans Violence (Extremities) de William Mastrosimone, avec Évelyne Buyle, Élisabeth Margoni et Annie Leyoudec sous la direction du metteur en scène américain Robert Allan Akerman, créateur du spectacle aux États-Unis. Puis au théâtre Montparnasse dans La Vraie Vie (The Real Thing) de Tom Stoppard, aux côtés de Pierre Arditi, Évelyne Bouix et Catherine Rich, mise en scène d'Andréas Voutsinas. Pour le Festival d'Avignon, en 1990, la trilogie de Vaclav Havel, Audience, Vernissage et Pétition. Au théâtre de Boulogne-Billancourt et en tournée, dans le rôle titre de Montserrat d'Emmanuel Roblès, aux côtés de Jean Reno et sous la direction de Jean-François Prévand. Au théâtre 13, Cinzano de Ludmila Petrouchevskaïa, dirigé par Stéphan Meldegg. Toujours avec Stéphan Meldegg et à la demande de Robert Badinter, deux représentations exceptionnelles de Pétition, pièce en un acte faisant partie de la trilogie de Vaclav Havel, pour l'ouverture du Conseil constitutionnel devant François Mitterrand et son gouvernement. À la Comédie de Paris, Voltaire-Rousseau de Jean-François Prévand. Au théâtre national de Strasbourg, Rosmersholm d'Henrik Ibsen dirigé par Jacques Lassalle. Au théâtre Édouard VII, Archibald de Julien Vartet aux côtés de Yolande Folliot et dans une mise en scène de Daniel Colas. Au théâtre de Colombes, Les Oiseaux d'Aristophane, avec Clara Pirali et Thierry Ragueneau un spectacle de Christian François. Enfin récemment au théâtre Antoine, il participe aux côtés d'Anne Brochet, de Julien Boisselier et François Vincentelli à Vie privée, d'après la pièce de Philip Barry The Philadelphia Story, sous la direction de Pierre Laville.

En 1994 Yves Beneyton adapte la pièce Le Locataire (Entertaining Mr Sloane) de Joe Orton pour une création au théâtre de la Main d'Or avec Élisabeth Margoni et Olivier Granier, un spectacle de Christian Rauth.
Filmo

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