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Films / Les Sentiers de la Gloire
8.34/10
(80 notes)
Réalisé par Stanley Kubrick
Avec Kirk Douglas, Ralph Meeker et Adolphe Menjou

Année de production : 1957
Date de sortie : 26 mars 1975
Durée : 1 heure 28 minutes
Titres alternatifs : Paths of Glory

Genres : Drame, Guerre

En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée ''La fourmilière''. Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d'avancer...
Commentaires - 2 éléments
Krasnodar le 2013-01-14 23:36:16
Film exceptionnel !
Freikland le 2013-01-04 21:29:51
Film fort et indispensable à tout cinéphile qui se respecte, que Kubrick met ici en scène, tel les "fusillés pour l'exemple":

Comme un certain Jean-Julien, Marius Chapelant, né le 4 juin 1891 à Ampuis dans le Rhône , et mort le 11 octobre 1914 à Beuvraignes dans la Somme, est un sous-lieutenant français commandant la 3e section de mitrailleuses du 98e RI. Il est fusillé pour l’exemple le 11 octobre 1914.
Engagé volontaire au 99e RI le 4 juin 1909, il y est nommé caporal le 5 octobre 1909 puis sergent le 28 septembre 1910. Rengagé le 15 décembre 1911 au 98e RI de Roanne, il est chef de la 3e section de mitrailleuses lors du déclenchement de la première guerre mondiale, promu au feu au grade de sous-lieutenant à titre temporaire.
Le 7 octobre 1914, après sept jours et sept nuits de combats et de bombardements ininterrompus autour de Beuvraignes (Somme), il est capturé avec une poignée de survivants (3) après s'être rendu (selon le lieutenant-colonel son accusateur). Grièvement blessé à une jambe par une balle allemande, il réussit cependant à s’échapper et à regagner les lignes françaises deux jours plus tard, dans un état d’épuisement facile à imaginer. Pourtant, le lieutenant-colonel Didier, son chef de corps, le fait traduire devant un « conseil de guerre spécial » qui le condamne à mort pour « capitulation en rase campagne ».

Le 11 octobre 1914, Chapelant est fusillé dans la cour du château des Loges, attaché à son brancard dressé contre un pommier...

Jean-Julien Chapelant n'a pas été réhabilité en 2012 mais déclaré « Mort pour la France » à l’occasion des cérémonies du 11 novembre.

Celui-ci et combien d'autres?
Vive la france... (en minuscule)

Dans le genre, "Le pantalon" D'Yves Boisset fait figure de référence également.