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Films / Home Sweet Home (2013)
7.36/10
(36 notes)
Réalisé par David Morley
Avec Meghan Heffern, Adam Macdonald, Shaun Benson et Marty Adams

Année de production : 2012
Date de sortie : 31 mars 2013
Durée : 1 heure 20 minutes

Genres : Thriller, Epouvante-horreur
Pays : Canada, France

Un jeune couple se retrouve emprisonné dans sa propre maison par un tueur froid et méthodique...
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Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-05-29 18:04:16
Les réalisateurs français au potentiel élevé sont-ils tous destinés à quitter notre pays ? Quand certains se font la malle pour éviter de passer à la caisse, d'autres sont appelés en de lointaines contrées attrayantes. David Morlet, après Mutants, dirige donc son premier film co-produit entre la France et le Canada. Home Sweet Home rappelle beaucoup The Collector de Marcus Dunstan avec son décor unique, image de la quiétude qui vire dans l'horreur, et avec un tueur masqué, aux motivations mystérieuses. Si le long métrage de Morlet consent à offrir une histoire très simple, il baigne dans un bien joli climat et sa mise en scène, m'sieur, dame, est parfaite de maîtrise. En considérant le travail du cinéaste tricolore, bien aidé par le directeur de la photographie Nicolas Massart et le montage, au taquet, de Romain Namura, Home Sweet Home se révèle être une petite production délicieuse. Malheureusement, le récit ne réserve que trop peu de surprises, de même que son rythme, calqué sur la personnalité du boogeyman, n'est jamais vraiment haletant.

Sara et Frank sont un jeune couple qui vient d'emménager dans une nouvelle maison. Lorqu'un homme s'introduit chez eux, le tranquilité apparente de l'endroit, se désagrège au profit d'une course à la vie...

Quel ne fut pas mon plaisir de suivre Home Sweet Home. Il y a d'abord ces plans expressifs combinés à une mise en scène, et en place, d'une fluidité éloquente. C'est d'une netteté à couper le souffle. L'exposition se fait clairement tandis que la présentation du fauteur de troubles, tout en silence et en cadrage tronqué, amène l'histoire à son noeud. Brillant. Et puis, la rupture bascule le film dans le concret, laissant cette fausse douceur s'évanouir. Alors oui, Home Sweet Home ne convainc pas totalement (la faute à un scénario léger, peu enclin à décontenancer, une violence visuelle soumise à de sages hors-champs) mais, finalement, le meilleur est ailleurs. 3,5/5 (bon)

mickaël', ça peut te faire l'effet Crawlspace