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Films / Snakes : Serpents des Abysses (2004)
7.74/10
(19 notes)
Réalisé par Paul Ziller
Avec Bruce Boxleitner, Carol Alt, William B. Davis, Chelan Simmons et Brenda Campbell

Année de production : 2004
Date de sortie : inconnue
Durée : 1 heure 30 minutes
Titres alternatifs : Snakehead Terror - Cultus

Genres : Epouvante-horreur, Fantastique
Pays : Canada, Etats-Unis
Des "Poissons Tête de Serpent" mutants et voraces ont élus domicile dans un lac empoisonné par des produits chimiques près d'une petite ville. Ces derniers vont atteindre des proportions monstrueuses, dévorant tout ce qui passe à porté de mâchoire et vont même être capable de se déplacer sur la terre ferme...
Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-06-19 20:27:45
Des films avec des poissons voraces, il y en a quelques uns. Des films qui réussissent à imposer une tension avec des animaux aquatiques, il y en a peu. Et Snakehead Terror ne relèvera pas le niveau global tant il est dépourvu d'imagination. Le cinéaste, Paul Ziller, coupable de productions de série b sans saveur, récidive en copiant ses prédécesseurs pâlement. Un peu de Piranha de Joe Dante et beaucoup de Jaws de Steven Spielberg. Avec son histoire qui sent bon le réchauffé (une petite ville touristique qui fait face à une menace, un maire tétu, un flic consciencieux...), on retrouve bon nombre d'éléments plus qu'aperçus dans le chef d'oeuvre de 1975. Et quand on se tourne du côté de la réalisation à proprement parler, on remarque l'utilisation de la caméra subjective (ben ouais le spectateur adore voir ce que les poissons voient), un manque évident de créativité quand il s'agit d'instaurer un climat angoissant (si vous êtes Ichthyophobie, soyez rassuré, ce film est une blague) ou encore on a droit à des personnages tristes...car vides.

Il y a deux ans, une invasion de Snakehead a été éradiquée difficilement. Dans une petite ville, des événements vont troubler la quiétude des autochtones, du shérif et de jeunes adolescents qui voudraient passer du bon temps...

On savait la Nature capricieuse, l'Évolution n'est pas en reste puisqu'elle permet des créations animales extravagantes. Même le cinéma donne naissance à des oeuvres bancales voir merdique. Snakehead en est. Pas du tout intense, mal joué, effets numériques et pyrotechniques médiocres, le long métrage ne se distingue sur aucun plan. 1,5/5 (mauvais)