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Films / L'emmurée vivante (1977)
8/10
(9 notes)
Réalisé par Lucio Fulci
Avec Jennifer O'Neill, Gabriele Ferzetti et Marc Porel

Année de production : 1977
Date de sortie : 04 mars 1981
Durée : 1 heure 35 minutes
Titres alternatifs : Sette note in nero

Genres : Epouvante-horreur
Virginia Ducci a des prémonitions. Elle sait que l'un des murs de la maison de son défunt mari abrite un cadavre. Avec l'aide d'un spécialiste en paranormal, elle explore la bâtisse en ruines et ne tarde pas à découvrir un squelette. Mettre au jour ce terrible secret va s'avérer un geste funeste pour Virginia.
Commentaires - 2 éléments
hcar1 le 2013-03-17 03:13:26
Dans les gialli, vision n'est pas déraison.

On a tendance à oublier que Lucio Fulci, maître incontesté du bis transalpin, grand amateur de gore crasseux, a aussi officié dans le giallo. L'Emmurée Vivante est sans conteste l'un de ses meilleurs films.

En 1959 la petite Virginia a la vision que sa mère saute d'une falaise. Le geste fatal a bien eu lieu. Plusieurs années ont passé, Virginia est, à présent, une femme séduisante qui n'en a pas pas fini avec ses dons médiumniques...

Thriller teinté de fantastique, Sette Note In Nero est une oeuvre très ambitieuse de par son scénario assez complexe mais au traitement très limpide. Virginia va 'voir' une scène de crime dans la demeure de son époux, chaque élément aperçu sera le motif d'une reconstruction d'abord mentale puis factuelle. Elle va troubler ainsi le passé et l'avenir. Avec une ambiance seventies glacée, une photographie excellente de Sergio Salvati (qui travaillera plus tard sur les chefs d'oeuvres du grand Fulci tels que L'Au-Delà) qui épouse à merveille les fantasmagories des visions de Virginia, L'Emmurée Vivante est de ces gialli intelligents où l'étude de la psyché ne se fait jamais sans un rapprochement fin du subconscient. Le réalisateur de La maison Près Du Cimetière joue avec le spectateur, le perd jusqu'à une fin brillante. Avec de très jolis effets, des gros plans sur le regard hypnotique et hypnotisé de Jennifer O'Neill, son métrage se compose d'un assemblage cohérent, le plaçant comme un sérieux rival des productions de Dario Argento. Sa direction d'acteurs est convenable mais la vf souffre un peu. La musique de Fabio Frizzi, superbe, fut reprise par Quentin Tarantino dans Kill Bill. Un giallo de grande classe. 4/5 (très bon)
loupays le 2012-12-11 16:06:05
Bof, pas glop, pas glop... (2,90/10)